Le Royaume chérifien avait déjà abrité la 16e édition de cette compétition en 1988, dans un format, plus restreint à cette époque, avec seulement huit équipes réparties en deux poules de quatre.
Logée dans la poule A en compagnie du Maroc, l’Algérie et le Zaire (actuel RD Congo), la Côte d’Ivoire, médaillée de bronze lors de l’édition précédente, comptait parmi les prétendants crédibles au titre.
Les performances enregistrées lors des éliminatoires, ajoutées au stage de préparation au Brésil avant le début de la compétition, avaient renforcé l’optimisme des supporters ivoiriens.
Mais après trois nuls (1-1) contre l’Algérie et le Zaire (0-0) contre le Maroc, la Côte d’Ivoire, à égalité de points avec les Fennecs, est éliminée dès le premier tour après tirage au sort.
Désigné meilleur gardien de la compétition, l’actuel entraineur adjoint des Eléphants Alain Gouaméné garde un bon souvenir de cette campagne en dépit de l’élimination précoce.
“C’était la première fois qu’on me désignait meilleur gardien et j’étais tout jeune. J’avais fait une compétition qui n’était pas mal’’, raconte-t-il.
Sociétaire de l’Africa sports, ses belles performances à la CAN 1988 avait conduit l’Olympique Lyonnais à l’enrôler.
“1988 a été le bon moment de ma carrière parce que de là, je suis allé en professionnel donc ça été l’un des meilleurs moments de ma vie. J’étais bien et je jouais titulaire en équipe nationale’’, témoigne le technicien.
Après une seule saison chez Les Gones, en France, Alain Gouaméné signe au Raja de Casablanca, où il fait deux saisons avant de revenir, en Côte d’Ivoire, à l’Asec Mimosas.
La CAN 2025 est, pour le technicien ivoirien, un retour dans un pays où il a laissé de bons souvenirs.
“J’ai joué au Raja de Casablanca. Je vais à domicile parce que le Raja ne m’a pas oublié’’, se réjouit-il.
Serge Alain Koffi